ANTANANARIVO GUIDE TOURISTIQUE

A voir, a savoir…

-Trois palais indissociables de l’Histoire et de l’image d’Antananarivo ont connu le même destin, celui d’avoir été totalement ravagés par un incendie, et reconstruits. Manjakamiadana le « Palais de la Reine » est en fait deux édifices qui se fondent en un : le palais en bois construit par Jean Laborde et celui en pierre œuvre de James Cameron. Sa reconstruction est aujourd’hui réalisée à 80% selon les normes internationales de restauration de monuments historiques A 200m de là, Andafiavaratra le « Palais du Premier Ministre » est le symbole de la puissance d’une dynastie roturière qui détint la réalité du pouvoir de 1835 à 1895. Dans la ville basse, le nouvel Hôtel de Ville n’a pas gardé l’architecture de l’ancien mais s’en est largement inspiré. Une nouveauté également, sa vaste esplanade interrompt désormais la perspective rectiligne de l’Avenue de l’Indépendance.

-Quatre élégants « memorial churches » en pierre de taille ont été construits après la grande persécution des chrétiens qui dura 26 ans sous le règne de Ranavalona I : Ambohipotsy, Ambonin’Ampamarinana, Faravohitra, et Ambatonakanga. Du côté des catholiques par contre, les églises de la ville sont curieusement toutes en briques, excepté la cathédrale d’Andohalo.

-Antananarivo compte plus d’une centaine d’escaliers, des plus sommaires aux plus monumentaux selon les dénivellations et les quartiers desservis. L’escalier Ranavalona I de 168 marches qui passe devant l’Office Régional du Tourisme d’Analamanga est le raccourci le plus rapide entre la ville basse et le « plateau » de la Place de l’Indépendance. Le record est détenu par les 480 marches de l’escalier Razafindrazay reliant la cuvette de Mahamasina à la Ville Haute.

-Antananarivo est un point de convergence de l’artisanat de toute l’île. Les marchés artisanaux montrent sa richesse, l’artisan malgache sachant tirer le meilleur de tous les supports, du bois aux minerais en passant par les tissus et la corne de zébu. Des boutiques spécialisées existent dans de nombreux quartiers, beaucoup donnant une place de choix à l’art du bois zafimaniry et à la soie écrue ou sauvage qui n’existe qu’à Madagascar.

-Les « Pavillons » d’Analakely sont des rescapés du Zoma qui fut le plus grand marché à ciel ouvert du monde. Pittoresques avec le labyrinthe de leurs allées où les marchandages se font à voix basse, ils offrent de tout, de la charcuterie aux accessoires de mariage en passant par les plantes médicinales et la quincaillerie.

-Les noms de leurs rues sont ignorés des tananariviens, même des chauffeurs de taxi ! « Tana » se connaît autrement, par quartiers lesquels se dissèquent à leur tour selon des critères d’orientation et de niveau. Votre destination peut donc être Mahamasina Sud, les 67 ha Nord, ou Andravoahangy Haut…



Source : ORTANA